Qui suis-je ?

Il me semble ne pas être connu du grand public, pourtant je suis un très bel oiseau qui fait une taille entre 16 et 18 cm de longueur tout de même ! Certes, c’est plus petit qu’un merle qui me toise entre 24 et 25 cm, mais peu m’importe ce n’est la taille qui fait l’oiseau ! Tel Zorro, je vole masqué avec un manteau brun roux, une calotte et un croupion gris cendré. Vous pouvez m’apercevoir de votre voiture si vous roulez doucement sur les petites routes de campagne. Je me tiens perché sur le haut d’un églantier ou d’un prunellier. Les insectes qui volent au-dessus de l’asphalte y sont bien visibles, et je les attends à l’affût. Lorsque ceux-ci sont en abondance, je les empale sur l’épine d’un arbuste ou sur un barbelé. C’est un « lardoir », une sorte de garde-manger, qui me tient à l’abri des jours de disettes. Cette technique de chasse m’a donné mon nom.

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Qui suis-je ?

Pufff !Avant, je passais tous les ans les cols du Pays basque pour prendre mes quartiers d’hiver dans la péninsule ibérique. Mais entre les tirs et les filets qui m’attendent aux cols et le maïs qui reste tant à glaner dans les champs du sud-ouest, mon choix a été vite fait. Je reste en France. D’ailleurs, je me trouve très bien aussi toute l’année à Rivolet. J’aime les bois, les prairies, les collines où je peux passer de l’une à l’autre en claquant des ailes, et je roucoule fortement au printemps au sommet d’un sapin. Je suis plus grand et trapu que mes cousins citadins. Petite pensée d’ailleurs pour mon cousin “Le Vaillant”, matricule 787.15, qui fut lâché du fort de Vaux le 4 juin 1916 à 11heures 30 pour apporter à Verdun le dernier message du commandant Raynal. J’espère ne pas avoir à vivre cela, j’ai déjà assez peur de l’autour !

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Qui suis-je ?

Pour certains, je suis le rossignol des murailles, et pour d’autres, le petit ramoneur. Je suis très fréquent dans votre jardin. Je niche sur la poutre de votre auvent ou parfois dans votre garage si la porte est ouverte. Vu de dessous, mon nid ressemble à un tas d’herbes sèches. Mon chant commence par un grincement retenu qui rappelle le bruit d’un papier que l’on froisse. Si votre chat n’est pas enfermé alors que mes petits viennent tout juste de quitter le nid, je suis inquiet et je le manifeste par ma voix. Ma queue s’agite nerveusement dans un mouvement mécanique de haut en bas. Je suis peu farouche et insectivore. Je suis donc l’allié du jardinier et de ceux qui apprécient de se réveiller aux chants des oiseaux ! Quand je pense que dans certaines régions, nos chants ont totalement disparu. Heureux Rivoliens, bon printemps enchanté !

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Qui suis-je ?

Je fréquente les petits bois et les bosquets, les milieux ouverts comme les prairies, pelouses, clairières, jardins et vergers. C’est pour dire que les alentours de votre village m’offrent de bons logis.  Mon chant, remarquable, me donne mon nom. Il est puissant et vous pouvez apprécier cette suite de notes variées, sifflées ou flûtées, de tonalités élevées. Je répète très souvent trois fois de suite ma première gamme. Ainsi, je suis reconnaissable entre mes cousines et mon cousin le merle. Écoutez-moi chanter, c’est un vrai bain de notes printanières qui fait du bien ! Ma spécialité culinaire ! Les petits escargots des haies. J’extrais le mollusque en frappant violemment la coquille contre une pierre formant une enclume. C'est pourquoi il est fréquent d'observer des petits tas de débris de coquilles signant ma présence. Je suis discrète et furtive, très craintive la plupart du temps, alors ouvrez vos oreilles !

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Qui suis-je ?

Je suis taillé comme un bœuf, doux comme un agneau et pourtant j’ai des plumes !

Mon nom, proviendrait du latin bovariolus,« petit bœuf ». Je suis friand de bourgeons et de graines, et bien que je sois très timide, je peux venir jusqu’à la mangeoire décortiquer les graines de tournesol. Je suis reconnaissable avec ma calotte d’un noir puissant, le dos gris, les ailes et la queue comme trempées dans l’encre, le croupion d’un blanc pur. Et si je suis le mâle, j’arbore un poitrail rouge vif, qui tranche avec celui de mon collègue le rouge-gorge. Mon chant est simple et discret voir timide. Je ne voudrais pas déranger, alors juste une note courte et descendante sifflée tristement suffira à m’identifier. Mon nom, est en partie celui donné à une très jolie fleur de jardin.

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La couleur verte dans le milieu du spectacle est l’objet d’une superstition tenace. Et bien française ! Est-ce à cause de Molière, qui serait décédé sur scène, habillé de vert ; ou est-ce dû au mélange toxique d’oxyde de cuivre et de cyanure dont on se servait pour peindre les costumes en vert ? A chaque pays sa couleur maléfique !

Et bien moi, je ne suis ni une olive volante, ni un petit pois à plume et encore moins une laitue à bec. Mais je porte le vert à merveille et je ne vous crains pas. Je suis d’ailleurs bien connu du grand public, car je suis fréquent dans les parcs et jardins et assidu aux postes de nourrissage hivernaux. On me dit très anthropophile ! Qui suis-je ?

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